QUELQUES INFORMATIONS SUR LE STRESS

 

Le stress lié au travail : le management du stress

Le stress lié au travail est un phénomène gravee qui, non seulement prend de l’ampleur, mais aussi touche tous les secteurs et toutes les catégories professionnelles.

Le stress lié; au travail : définition et ampleur du phénomène :
Les effets qu’il engendre sur la santé et les capacités au travail des individus (des ouvriers aux cadres) et donc par là même sur la performance des entreprises, ont conduit à le considérer comme le « nouveau » mal touchant l’organisation des entreprises. Pourtant, le stress demeure encore pour beaucoup un sujet tabou, non avouable.
Il est donc important de démystifier ce « mal » et de sensibiliser les individus sur les dangers qu’il peut représenter s’il n’est pas pris au sérieux.

Dans cette optique, l’objet de cet exposé  est de mettre en évidence, non seulement certaines de ses causes, mais aussi et surtout la manière dont il se manifeste, ceci afin de pouvoir le détecter le plus tôt possible, avant d’avoir atteint un stade trop avancé et donc plus difficilement gérable.

Les principales causes du stress lié au travail

On l’a vu, les entreprises doivent faire face aux divers changements que connaissent leurs environnements, les obligeant à davantage d’adaptabilité et donc de flexibilité. Ainsi, une concurrence internationale acharnée, un rythme d’innovations plus rapide (tant en matière de technologies que d’organisation du travail), ou encore les contraintes environnementales, font que les connaissances deviennent très vite dépassées et qu’il est de plus en plus nécessaire pour les travailleurs de mettre à jour leurs compétences. Dans ce contexte, pouvant se sentir dépassés, voire menacés, les travailleurs sont de plus en plus en proie au stress.

Les causes, autrement dit les facteurs de stress peuvent être multiples, chacun pouvant par ailleurs réagir de manières différentes à ces stresseurs.
Parmi les causes les plus fréquentes, on trouve, en restant dans cette idée de changements, les situations nouvelles qui viennent bouleverser le quotidien, les imprévus auxquels il faut faire face et s’adapter, les plannings qui sont bouleversés tout le temps.
A noter que s’agissant du stress lié à l’utilisation des nouvelles technologies, autre grand changement, on parle plus précisément de technostress.

Un autre stresseur important est le temps.
En effet, des délais de plus en plus courts à respecter, un temps d’adaptation entre deux changements devant lui aussi être le plus court possible pour pouvoir notamment faire face à la concurrence, autant d’événements qui maintiennent, confinent le travailleur dans l’urgence et qui donc, à terme, peuvent avoir des conséquences néfastes sur sa capacité à s’adapter et donc sur son efficacité au travail.

Un autre des stresseurs les plus importants consiste en l’incertitude, l’incertitude du lendemain.
Ce facteur peut d’ailleurs prendre de graves proportions quand il concerne le rôle, la place dans l’entreprise, les tâches et les objectifs des travailleurs …

Enfin, on peut citer diverses situations dans lesquelles les travailleurs peuvent avoir à faire face : des conflits latents qui interviennent avec des collaborateurs, des fournisseurs ; de grosses charges de travail ; l’isolement ; le désintérêt professionnel ; divers facteurs événementiels comme des réunions, la prise de parole ; l’environnement dans lequel on évolue (le bruit, le voisinage, le culte de la performance, le manque de politesse ; la promiscuité professionnelle ; la suspicion)…

Comment se manifeste le stress lié au travail ?

Les manifestations du stress sont à la fois biologiques, psychologiques et comportementales.
Mais selon les cas et les individus, les réactions au stress peuvent varier, ce qui le rend d’autant plus difficile à détecter.

Intense et prolongé, le stress diminue la performance et peut avoir de graves répercutions sur la santé, en favorisant, voire déclenchant divers troubles comme l’hypertension artérielle, les maladies coronariennes, les problèmes digestifs, les maux de tête, la fatigue chronique.
Divers signes comportementaux apparaissent également. En général, l’individu est pressé, impatient, exigeant ; il s’irrite facilement, fait plusieurs choses à la fois…et succombe par le doute, l’anxiété et la démotivation aux vertiges psychosomatiques du stress .

Mais, de manière plus précise, le phénomène du stress est habituellement divisé en

trois phases distinctes  :

- Phase d’alarme
Face à divers stresseurs, l’individu commence par solliciter ses ressources (énergétiques) pour s’adapter. Il peut alors en résulter une accélération du rythme cardiaque, une chute de tension et du tonus musculaire, mais aussi des troubles digestifs (constipation ou diarrhées selon les individus), des maux de tête. Survient également un manque de récupération pendant le sommeil qui ne fait qu’ancrer l’individu dans cette situation.
Mais à ce stade, l’individu fait face.

- Phase de résistance
L’individu s’adapte encore et encore. Il résiste. Ses réserves d’énergie continuent à baisser et le corps ne parvient pas à récupérer du traumatisme et de la dépense d’énergie, surtout que ses stresseurs le sollicitent toujours, avant même qu’il ait pu retrouver son équilibre. C’est là que peuvent survenir des pathologies fonctionnelles, l’anxiété, des somatisations… Les troubles du sommeil persistent, on note également une diminution des relations aussi bien sexuelles que relationnelles, une plus grande émotivité…
A ce stade, l’individu fait toujours face mais dans une situation de tension.

- Phase d’épuisement
La situation s’installe et perdure, l’individu s’épuise chaque jour un peu plus et ne parvient plus à s’adapter. Les réserves énergétiques continuent à s’épuiser laissant apparaître asthénie et anorexie, en même temps que les insomnies persistent. On note de plus une usure prématurée du système cardio-vasculaire engendrée par l’action des agents stressants sur ce dernier. Les stresseurs (persistants) agissent également sur les relations sexuelles avec : inappétence sexuelle (diminution de la libido), frigidité, impuissance, éjaculation précoce.
Le stress est maintenant installé de manière permanente et devient chronique. Il se manifeste par des pathologies fonctionnelles, organiques et psychologiques. La porte d’entrée à toutes les maladies est maintenant ouverte, sans parler de la consommation d’alcool, de tranquillisants et autres somnifères... L’individu est enclin à un certain mal de vivre, voire une perte de l'envie de vivre et les pleurs, une absence de projets, de projection sur l’avenir…
A ce stade, l’individu ne fait plus face…

Comment faire alors pour sortir de cette situation ?
Une des choses les plus importantes à comprendre est que l’on ne combat pas le stress, on le gère !

La gestion du stress

Gérer le stress consiste en fait à gérer sa vie, la mettre en équilibre.
Il faut travailler (sur soi-même) à ne pas se laisser déborder et envahir, se donner les moyens de résoudre son propre problème.
Tout ce qui permet d’éviter le surmenage et l’anxiété n’est bon que si vous êtes prêt à vous remettre en question.
C’est le premier pas à faire, et certainement pas le plus facile !
Sans compter que gérer le stress ne se fait pas du jour au lendemain, il faut apprendre à faire face et cesser de se placer en position de victime passive.
Il n’y a pas de remède miracle, c’est avant tout un travail sur soi pour parvenir à appréhender les choses différemment…
Le stress étant une réponse de l’organisme à un changement, il faut donc l’aider à s’adapter sereinement…

Les manifestations du stress sont biologiques, psychologiques et comportementales :
La démarche pour contrer les stresseurs doit donc relever de ces trois ordres.

- Au niveau biologique ou physique : il faut commencer par une bonne hygiène de vie, éviter la sédentarité, prendre des repas équilibrés et réguliers, respecter les rythmes physiologiques du sommeil, et retrouver le plaisir de ses hobbys. Le sport peut constituer une soupape de décompression ; tout comme le rire, le chant, le yoga (comme en témoigne le développement de ces activités chez les cadres). La gestion du stress passe par le contrôle de la respiration et la détente musculaire. D’où la pratique sportive, du chant, le yoga…

- Au niveau psychologique : l’idée est d’essayer de changer ses relations interpersonnelles en travaillant ses émotions. Ainsi, au lieu d’exploser contre un collègue pour une raison ou une autre, il faut essayer de réagir calmement, de dire ce que l’on ressent sans agresser l’interlocuteur. De même, il est inutile de pester à un feu rouge ou dans un embouteillage. Il faut relativiser…de toute manière s’énerver ne changera pas la situation.

- Au niveau comportemental : il faut essayer d’adopter une attitude alternative plus apaisante. Dédramatiser, prendre du recul…Le comportement du « coping actif », comme les spécialistes le nomment et qui consiste au refus du droit à l’erreur (tout ce qui est entrepris doit réussir), engendre des schémas comportementaux irréalistes et douloureux. Là encore relativisez ! Cela peut paraître un peu « cliché » ou ressembler à des conseils psychologiques de second rang, mais cela n’est finalement pas si facile (surtout que cela implique une réelle remise en question de soi) et peut vraiment améliorer les relations au quotidien et donc le climat de l’environnement de travail…

Dans tous les cas, la meilleure gestion du stress reste la prévention.

- Dans le cadre de l’organisation dans l’entreprise, cela peut consister par exemple à mieux adapter le travail aux travailleurs, notamment en ce qui concerne l’aménagement du lieu de travail, le choix de l’équipe de travail et le choix des méthodes de travail et de production. L’objectif de cette (ré-)organisation est d’atténuer le travail monotone et à la pièce et donc d’en réduire les effets sur la santé des travailleurs. Cela peut aussi consister à offrir aux travailleurs la possibilité de participer à l’organisation du changement et de l’innovation qui affecte leurs emplois ; ceci afin de moins se sentir dépasser par ces changements.

- D’un point de vue plus individuel, en plus d’une alimentation équilibrée (pas trop de gras, de sucré, ne pas trop abuser de l’alcool et se méfier du tabac qui constitue un faux ami en matière de déstresseur), il faut penser à se consacrer des moments rien qu’à soi ; penser certes à son travail mais aussi à sa vie personnelle ; penser aux autres, mais sans s’oublier, sans se négliger.
Il faut aussi apprendre à dire non, à gérer son temps.
Et surtout, encore une fois, il faut apprendre à relativiser…

 

 

 

Retrouvez votre motivation au travail !

Dans un contexte de concurrence exacerbée, la recherche de la performance accentue la pression quotidienne sur les cadres et dirigeants d'entreprise. Dans ces conditions, difficile de rester motivé en permanence. La pression est d'autant plus dure à supporter qu'elle est souvent source de stress. Pour autant, des solutions existent afin de garder intacte votre motivation. Profitez de cette rentrée pour modifier votre manière de penser et devenir acteur de votre bien-être au travail !

Motivé, motivé...

On est d'autant plus motivé, et donc productif, qu’on est satisfait de son travail.
Cette satisfaction est le résultat de divers facteurs qui dépassent le seul cadre de l'entreprise : l'organisation du travail, le type de management, l'ambiance de travail, le statut social que l'emploi procure, les récompenses possibles (rémunérations, reconnaissance ou promotions), les aspirations de la personne ou encore le maintien de l'équilibre personnel / professionnel. En effet, la motivation dépend tout autant de la satisfaction des attentes individuelles que professionnelles.
C'est pourquoi, avant toute chose, il est fondamental de se questionner afin de découvrir les leviers de sa propre motivation.

Avant même d'être démotivé, interrogez-vous : ce travail est-il fait pour moi ?
Me convient-il ? Quelle est son importance sur mon échelle personnelle ? Quelles satisfactions m'apporte-t-il ? La culture d'entreprise me convient-elle ?
L'adéquation de la personne au travail est la condition sine qua non de la motivation.
C'est la théorie du « the right man in the right place » (placer la bonne personne au bon poste), principe de base du management.
Avoir un travail plaisant n'est parfois pas suffisant pour rester motivé.
D'autres facteurs entrent en jeu : des conditions de travail insatisfaisantes (lieu de travail désagréable, manque de moyens pour travailler, etc.), le niveau de rémunération, l'absence de rétribution ou de reconnaissance, les tensions au sein de l'entreprise, la routine (un travail répétitif ou sans enjeu).
Si vous êtes démotivé, exprimez vos frustrations et demandez à vos supérieurs de vous fixer des objectifs afin de vous stimuler.
Sinon fixez-les vous-même. Pour être efficaces, ceux-ci devront être raisonnables, assortis d'un délai réalisable et d'une récompense motivante.

Dix clés pour avoir confiance en vous

Être positif, c'est faire le choix de regarder le verre à moitié plein, et non à moitié vide. La « positive attitude », cela s'apprend. Entraînez-vous !

  1. Définissez ce qu'est un succès et un échec.
    Nous sommes tous différents, notre vision des choses diffère, c'est pourquoi il est important de bien interpréter les situations.
    Évitez de juger trop vite un événement de manière négative.
    Cherchez le positif en toute chose. Le pire a toujours quelque chose à vous apprendre.
  2. Pour chaque situation, déterminez ce qui s'est réellement passé.
    Quel a été votre rôle ? Cessez d'endosser la responsabilité de tout ce qui ne va pas ou de mettre systématiquement la faute sur l'autre. Soyez Objectif !.
  3. Développez une image positive de vous : faites l'inventaire de vos qualités et détecter vos défauts. Apprenez à les relativiser (sont-ils si graves ?).
  4. Remplacez les idées négatives par des affirmations positives que vous aurez choisies (« je vais y arriver », « j'ai les compétences requises », etc.) et répétez-les jusqu'à vous en convaincre.
  5. Extériorisez les pensées négatives. Notez-les sur un bout de papier.
    Imaginez qu'elles se réalisent et notez leurs éventuelles conséquences. Poursuivez ce raisonnement jusqu'au bout. Et alors ? Est-ce si dramatique ?
  6. Adoptez un langage de gagnant et développez un langage corporel exprimant l'assurance (souriez, tenez-vous droit, regardez posément votre interlocuteur dans les yeux, écoutez-le, hochez la tête et réagissez à ses propos).
  7. Visualisez vos objectifs et bâtissez le scénario de votre réussite.
  8. Mettez à jour vos craintes afin de mieux vous y préparer.
  9. Ayez confiance en vos décisions, n'exprimez ni remord, ni regret après les avoir prises.
    Reconnaissez et acceptez vos erreurs comme des apprentissages nécessaires.
  10. Identifiez les personnes qui altèrent votre confiance et évitez-les
  11.  

    08.01.2009

    Faire face à nos angoisses

    Nos angoisses ne sont pas nos ennemies.

    Nos angoisses existent en tant que système d’alerte : elles sont le fruit de l’évolution des espèces. Si les angoisses ne servaient à rien, il est bien évident que d’autres espèces animales, non pourvues de ce mécanisme, auraient survécu mieux que les primates, mieux que l’espèce humaine... et nous ne serions pas là…

    Nos angoisses ne sont pas nos ennemies. Elles sont seulement inconfortables, comme peut l’être un réveil matin, à l’heure où nous aimerions prolonger notre rêverie... Elles sont inconfortables, parce que c’est la seule manière de nous réveiller.

    Pas étonnant donc, que nous traitions nos angoisses exactement comme un réveil matin, en essayant de les faire taire, de toutes sortes de manières. Mais pas de chance : les angoisses fonctionnent comme un réveil à répétition : on a beau faire, l’alcool, le tabac, la frénésie d’activités, rien de tout cela ne fait durablement l’affaire.

    Alors ? Faire face à nos angoisses au lieu de les fuir, n’est-ce pas ce que préconisent les bouddhistes par exemple, ainsi que les philosophes de diverses traditions ? Méditer des heures s'il le faut, jusqu’à ce que nos peurs disparaissent « comme le voile de la brume se dissipe au lever du jour »… Est-ce si facile ? ...

    Angoisses, mode d’emploi :

    Complémentaire des méthodes classiques, cette technique est comparable à des premiers soins face à l’angoisse, lorsque celle-ci survient spontanément. Bien entendu elle n’a pas la prétention de remplacer un suivi psychologique ou un traitement médical, mais bien menée, elle permet un nettoyage progressif de nos peurs. Elle fonctionne en fait par accumulation de prises de conscience.

    Obtenir le document par mail : Cliquer ici

    L’efficacité est-elle au rendez-vous ?

    Cette méthode a été conçue à la demande de plusieurs de nos clients, avec le concours d’autres pratiquants du coaching.

     

    De la bonne gestion du stress

    A l’usage, nous avons eu la bonne surprise de constater qu'elle est souvent d’une efficacité inespérée. Nous nous sommes aperçus également que les étapes finales demandaient une certaine pratique, et c’est pourquoi nous proposons des stages d’une journée, ou des formations individuelles de quelques heures, en appui du document envoyé par mail.

    Personne n’est à l’abri du stress au travail. Les charges de travail excessives, les multiples exigences et le surcroît de pression peuvent tous
    être sources de stress pouvant mener, entre autres, au surmenage, à une surfatigue et à un sentiment de manque d’appréciation. Lorsqu’on se sent envahi
    par le stress et que des sentiments négatifs du travail s’installent, il faut évacuer le stress et se détendre.
    Sinon, le stress peut, à la longue, se transformer en épuisement professionnel.

    Symptômes de l’épuisement professionnel
    • Se sentir piégé
    • Manque de contrôle
    • Perte d’intérêt dans le travail
    • Apathie
    • Sentiments : désespoir, impuissance, vide, fatigue, nervosité, cynisme, irritabilité, colère, repli sur soi, hostilité, dépression.


    Comment prévenir l’épuisement professionnel

    La meilleure façon d’éviter l’épuisement professionnel, c’est de faire des choix de vie sains en veillant à votre santé et à votre bien-être.
    Mangez des repas équilibrés et faites régulièrement de l’exercice.
    Lorsqu’on fait une activité physique, notre corps produit des endorphines, c.-à-d. une substance chimique naturelle qui procure un sentiment de
    bien-être et nous permet de nous libérer des tensions et de décompresser pour retrouver un équilibre physique, mental et émotionnel.
    Au travail
    Il est important de trouver des stratégies personnelles pour bien gérer votre stress au travail.
    Voici quelques conseils.
    À ne pas faire :
    • Prendre le dîner à votre poste de travail
    • Négliger de prendre des pauses
    • Avoir des attentes personnelles irréalistes
    À faire :
    • Aller dehors et prendre de l’air
    • Rencontrer un ami pour le dîner
    • Faire une marche à l’heure du dîner
    • Aller à des séances d’exercices à l’heure du
    dîner
    La détente
    Si vous vous sentez envahi par le stress, tentez de mettre en pratique les conseils ci-dessus.
    Pourquoi ne pas profiter d’une séance de massage ou d’aromathérapie. Ou encore, ayez recours à une
    méthode douce de relaxation qui favorise la détente et vous permet de faire le plein d’énergie :
    • le yoga
    • le qigong
    • le tai-chi
    • la méditation
    • les exercices de visualisation et d’imagerie
    • les exercices d’étirement

    Ces activités sont offertes dans la plupart des centres d’exercice ou d’entraînement. Il se peut aussi que votre employeur parraine des ateliers
    d’exercices de détente pendant l’heure du dîner.
    Vous pouvez même pratiquer certaines activités de détente à la pause ou à votre poste de travail ou dans votre bureau.
    Essayez de faire régulièrement une activité de détente pour évacuer le stress. Vous pouvez pratiquer une telle activité avant même de vous
    sentir envahi par le stress.
    Exercice de relaxation
    • Trouvez une position confortable, soit assis sur une chaise ou, si possible, allongez-vous sur le sol.
    • Resserrez les muscles de vos orteils. Comptez jusqu’à 10, puis relaxez.
    • Fléchissez ensuite les muscles de vos pieds. Comptez jusqu’à 10, puis relaxez.
    • Répétez ce même geste pour chacune des parties du corps : les jambes, le ventre, le dos, le cou, le visage, les bras et les doigts.
    Contractez puis relaxez vos muscles. N’oubliez pas de respirer profondément et lentement.
    • Lorsque vous avez terminé, restez en place pendant 30 secondes pour profiter au maximum de votre séance de relaxation.
    Les pauses
    La plupart des gens croient qu’ils doivent attendre leur prochain congé de deux semaines avant de profiter d’un moment de détente.
    Toutefois, les pauses et les « mini-vacances », pendant la semaine de travail et les fins de semaine, sont des façons idéales de vous détendre, tant physiquement que
    mentalement.
    D’abord, tentez d’entrevoir les pauses différemment. Ne les considérez pas comme des activités distinctes, mais plutôt comme une suite d’activités qui vous aident à réaliser vos objectifs quotidiens. Pendant vos pauses, il est important de faire des activités qui vous permettent de faire abstraction momentanément de votre travail et de
    vos tâches.
    Les pauses ont réellement des effets bénéfiques. Il suffit de quelques pauses d’une durée de 5 à 15 minutes par jour pour accroître votre productivité et réduire votre niveau de stress.
    Pendant les fins de semaine, réservez-vous du temps de détente et de plaisir pour des activités avec vos amis et votre famille. Tout le monde a besoin d’un
    peu de temps pour respirer et recharger ses batteries. Allez en pique-nique à la campagne ou organisez une activité simple et amusante et, surtout, loin de votre milieu de travail.
    Communiquez avec votre coach en bien-être pour en savoir davantage au sujet du stress relié au travail.

     


    Références :
    Melissa C. Stöppler, M.D. Ways to Relax Courses and self-instruction
    in structured relaxation programs. Site consulté en décembre 2002;
    <http://stress.about.com/library/weekly/aa050801a.htm>
    Melissa C. Stöppler, M.D. Exercise to Control Stress: An Interview
    with About's Exercise Guide. Site consulté en décembre 2002;
    <http://stress.about.com/library/weekly/aa010201a.htm>
    * Permission de photocopier avec la mention de Caroline Chow, PAE de Services à la famille, Calgary.

     

    La gestion du stress

    Nathalie Serbin, notre life coach, te donne plus d'infos sur le stress et sur la façon de le gérer le plus efficacement possible. Ca peut être utile !

    Le stress, c'est d'abord un état interne, une façon de vivre un moment (tristesse, joie...). Le stress c'est le doute. On a des doutes sur le fait qu'on va réussir, qu'on est à la hauteur, qu'on a les capacités.

    Les états internes ?

    Les états internes, on les subit (on est de bonne ou de mauvaise humeur), mais la bonne nouvelle, c'est qu'on peut changer d'état interne et donc choisir celui qui est le plus approprié à la situation.

    Pour le prouver, voici un petit exercice :

    - Ferme les yeux et pense à quelque chose de très triste. Lorsque c'est fait, ouvre les yeux. Tu te sens triste ? C'est normal.
    - Maintenant, applaudis très fort... comme si tu venais à quelque chose qui te plait vraiment (style un concert, une représentation théâtrale ou je ne sais quoi d'autre qui te donne envie de sauter partout en l'air). Tu te sens joyeuse ? Normal. Le fait d'applaudir est souvent relié à la joie. Tu es donc passée toute seule d'un état de tristesse à une joie. Il est donc possible d'arrêter de subir le stress et leurs autres états internes comme une fatalité .

    Voici donc trois façons de gérer ton stress avant les examens.

    1 - Développer la confiance en toi

    La force contraire du doute, c'est la confiance en soi. Plus je développe la confiance, moins je doute, moins je stresse.
    Voici donc une clé possible : développer la confiance en soi. Pour cela, il suffit de compiler l'ensemble des réussites que tu as pu avoir. Il en résulte un outil simple à fabriquer : le film du succès. Voici comment le fabriquer :)

    1 - Identifier les compétences dont tu vas avoir besoin pour passer ton épreuve (esprit de synthèse, concentration, rapidité, clairvoyance, adresse...)
    2 - Rechercher dans ton passé des moments où tu as obtenu un succès en activant l'une ou l'autre ou toutes ces compétences (un devoir de maths réussi, un carton au partiel d'anglais, un oral...)
    N'hésite pas à aller piocher dans des succès qui n'ont rien à voir avec le domaine purement scolaire (famille, sport, personnel...)
    3 - Lorsque tu as trouvé au moins trois succès, tu fermes les yeux pour revivre ces moments. Durant cette séquence, tu dois te projeter comme si tu y étais, voir ce qu'il à voir, écouter ce qu'il y a à écouter, ressentir ce qu'il y a à ressentir, te remettre dans les mêmes conditions. Puis fais cet exercice pour chaque succès.
    4 - Se créer un film du succès en enchaînant les différentes séquences. Ton film est réussi si à chaque fois que tu le visualises, tu te sens plus confiante.
    5 - Se passer le film inlassablement, à chaque fois que tu en ressens le besoin.

    Un détail à ne pas négliger : si tu as déjà très bien réussi avec une tenue particulière, des gadgets, un stylo particulier, remets ces vêtements et apporte ces affaires. Ce n'est pas du fétichisme, c'est ce qu'on appelle un phénomène d'ancrage, d'état interne positif... Ca serait trop long à expliquer mais c'est l'idée :)

    2 - Savoir se relaxer

    Voici un petit exercice à faire pour se détendre. Le stress bloque la respiration et réduit son amplitude. Voici un exo pour apprendre à respirer sereinement.

    1 - Debout ou allongée, concentre-toi sur ta respiration.
    2 - Respire profondément en faisant circuler l'air de haut en bas en soufflant. Visualise l'air qui passe partout dans ton corps et quand tu es arrivée au x pieds, tu insuffles en remontant des pieds à la tête.
    3 - Fais cet exercice 3 fois.
    4 - Pendant les phases d'expiration, tu dois détendre ton cou, tes bras et dans les phases d'inspiration, redresse-toi le plus possible.
    5 - Il est plus facile de se concentrer en fermant les yeux, mais tu peux faire cet exo n'importe où. L'important est de concentrer ta pensée sur ta respiration.

    Cet exercice oxygène ton cerveau et libère des tensions. A faire à chaque fois que tu es tendue, stressée, agacée par quelque chose... lorsque tu attends derrière la porte de la salle d'exams par exemple ou après une engueulade avec tes parents.

    Si tu as vécu des moments positifs sur une musique, repasse-la en même temps que tu fais cet exercice, elle va déclencher des états internes qui sont associés au moment vécu sur cette musique.

    3 - Adopte un comportement positif !

    A chaque état interne est associé un comportement. Lorsque je suis gaie, j'ai de l'entrain, je marche vite, je souris. En général, le comportement associé au stress est le suivant : une respiration moins ample, des épaules basses, la tête basse et les yeux plutôt occupés par ce qu'il se passe au sol que devant toi.

    Si tu changes de comportement, tu verras que tu vas également modifier ton état interne. Quand tu stresses, redresse-toi, redresse la tête et les épaules, regarde droit devant toi et respire profondément avec le ventre... Je sais que les filles préfèrent rentrer le ventre, mais on verra ça après les exams si tu veux bien hein :)

    Apprendre à rester zen face aux aléas du travail?


    C'est possible, grâce à des exercices appropriés, même en quelques jours. L'Express a fait le test

    En quelques années, le terme a envahi les conversations de bureau: le stress est le nouveau mal de l'homme au travail.
    Près de 1 salarié européen sur 3 (soit plus de 40 millions de personnes) souffrirait d'un niveau de stress trop élevé. Les raisons?
    Le tronçonnage incessant des activités, la surcharge de travail, l'accélération des changements, le culte de la performance. Mais aussi un sentiment confus d'insatisfaction.

    Réponse normale de l'organisme à des contraintes, le stress peut être bénéfique. Pas s'il atteint des niveaux excessifs.
    En France, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) estime ainsi que de 1 à 1,5% de la population active (soit de 220 000 à 335 000 personnes) est touchée par une pathologie (dépression, lombalgie, troubles musculo-squelletiques…) liée au stress professionnel.
    Ce qui entraînerait de 10 à 20% des dépenses de la branche accidents du travail-maladies professionnelles de notre système de sécurité sociale (soit entre 830 et 1 656 millions d'euros). Au total, le stress serait aussi responsable de 30 à 50% de l'absentéisme des salariés.

    Ces données inquiétantes sont renforcées par la baisse de notre seuil de tolérance à l'effort et par notre exigence croissante de bien-être, d'équilibre entre les vies professionnelle et privée.
    En se cumulant, ces tendances expliquent l'abondance d'ouvrages - plus ou moins sérieux - consacrés au stress, à la confiance en soi et aux émotions (plus de 900 titres disponibles en librairies). Mais aussi l'explosion de la demande de stages de sensibilisation à la «gestion du stress».
    Que valent-ils vraiment? Qu'y apprend-on exactement?

    L'Express a demandé à la Cegos, l'un des poids lourds du secteur de la formation, de lui ouvrir ses portes. Reportage...

    Un peu serrés autour d'une table en U, nous sommes 14, hommes et femmes à parité.
    Devant chacun, le même épais classeur rouge, la petite bouteille d'eau réglementaire et un carton pour écrire son prénom.
    En point de mire, un rétroprojecteur flanqué de deux paperboards.
    Seule note incongrue dans cette parfaite panoplie d'atelier de formation: des tapis de sol en mousse, turquoise comme la moquette, pour l'instant remisés sous une table. Car «ce n'est pas un stage comme les autres» que nous nous apprêtons à suivre, prévient la formatrice, Martine Favreau, psychologue de 35 ans environ.
    La plaquette promet en effet de nous apprendre en quatre jours à «gérer notre stress efficacement et pour longtemps», grâce à une pédagogie «impliquante, harmonieuse et complète». Rien de moins!

    1er jour

    Tous stressés!

    Cette première journée sera consacrée au diagnostic. Nous étrennons nos classeurs pour répondre au test du Dr Soly Bensabat. Au bout de 35 questions («Etes-vous plutôt seul dans la vie?», «Plutôt jamais satisfait?», «Faites-vous un travail à très hautes responsabilités ou à grands risques?», «Avez-vous plutôt une mauvaise hygiène de vie?» …), le diagnostic ne s'embarrasse pas de modération: nous sommes tous candidats au stress, et même «sérieusement», pour la moitié d'entre nous. Pas de quoi s'inquiéter davantage néanmoins, car «le stress n'est pas une maladie», enchaîne posément la formatrice. C'est, au contraire, une réaction essentielle qui nous permet de nous adapter à toutes les modifications de notre environnement. Quand il reste d'un niveau et d'une durée raisonnables, le «bon» stress s'accompagne d'émotions agréables: plaisir, satisfaction, excitation. Ce n'est que lorsque cette faculté est sursollicitée - ou sous-stimulée - que surgissent des sentiments déplaisants, de la fatigue, des maladies.

    Première astuce: «Si l'on prend quarante minutes de plaisir pour soi chaque jour, on évite le mauvais stress.» Du lever au coucher, nous vivons d'ordinaire à toute allure. Et notre corps, «qui est intelligent», nous envoie des messages: «Je vais te faire une migraine pour que tu restes une journée allongé; je vais te faire une dépression pour que tu fasses plus attention à toi.» Il faut donc «réaménager des espaces de transition» entre deux activités.

    Car le paradoxe est là: en plein pic de stress, on s'impose d'en faire plus. Nous le vérifions avec un deuxième test. 15 affirmations et 4 propositions possibles en guise de réponse à chacune. Exemple: «Ce matin, rien ne va comme vous voulez. Comment réagissez-vous? 1. Vous râlez toute la journée. 2. Vous ruminez en silence. 3. Vous décidez de faire une pause. 4. Vous vous recouchez.» Résultat: la plupart d'entre nous marient le profil A, fonceur, extraverti, perfectionniste (sujet aux accidents cardio-vasculaires), et le profil C, faux calme qui cache sa souffrance (et s'expose, à la longue, aux infections, voire à la dépression).

    Apprendre à agir dès les premiers signes

    Par groupes de trois, nous devons ensuite noter la montée en intensité de nos signaux de stress: du signe précoce (une gêne dans le dos par exemple), puis avancé (mal au dos), jusqu'au symptôme (dos bloqué). J'avoue mon tabagisme, mes voisines évoquent leurs désordres alimentaires, leurs insomnies - connivence naissante des angoissés. Après les signaux de stress, les stresseurs... Divisés en deux groupes, nous devons énumérer 50 facteurs de stress. Le mur est vite recouvert de papillons fuchsia et verts égrenant «la peur du jugement», «les séparations», «les audits», «le bruit», «la hiérarchie», «la société de consommation», «les enfants», «l'avenir», «les délais», «la mort», «les cons»... Chef de promotion des ventes chez un ascensoriste, Raynald (1) avoue que c'est la formation elle-même qui le stresse depuis une semaine: «De retour au boulot, je vais devoir rattraper le temps perdu. Enfin, c'est pas du temps perdu, mais…»

    Conclusion de l'atelier: le stress est subjectif, tous les facteurs n'ont pas la même importance pour chacun. Après cette litanie moyennement joyeuse, un peu moulus, nous ne refusons pas un quart d'heure de relaxation. Assis, les yeux fermés, nous prenons con-science de notre corps, bout par bout, et tâchons de nous détendre.

    2e jour

    Coup de théâtre

    Le lendemain, chacun est invité à livrer son bilan de la journée passée. Détail amusant, tout le monde parle d'une toute petite voix. Beaucoup ont mal dormi, mais l'invitation à prendre du temps pour soi a visiblement été entendue. «Normalement, les stagiaires sont fatigués le troisième jour, observe Martine Favreau. Cela signifie que vous avez travaillé plus que je ne l'imaginais. Les thèmes travaillés sont profonds, sur vous, votre santé, votre corps. Ça bouge dans vos émotions, vos pensées.»

    Cinq mois après...

    Fabien: «Ce stage, c'est un petit moment de douceur; ce serait bien d'en avoir un par an pour réfléchir sur soi. Mais j'avoue que je ne sais pas dire précisément quel bénéfice j'ai tiré de la formation. J'avais, par exemple, décidé de ne pas déjeuner à la cantine un midi par semaine pour me détendre avec un CD de relaxation. En fait, je me retrouve à manger un sandwich devant mon ordinateur. Mais bon, je dois diriger 30 personnes...» Marie-Hélène: «On vit souvent le stress comme une faiblesse. Là, j'ai vu que je n'étais pas malade et que le stress n'existait pas seulement dans ma société. J'ai encore du mal à me détacher du “Fais plaisir”, mais je suis plus détendue face à une tâche difficile. J'ai mûri.» Pascal: «J'allais chercher des outils dans ce stage, et j'en ai trouvé des bons. Depuis, je n'ai pas renoué avec ce sentiment de stress qui me mettait mal à l'aise, notamment pour les présentations en public. J'anticipe, je me prépare mieux, et il n'y a plus de raisons que ça se passe mal.» René: «Sur le coup, je n'étais pas le plus convaincu par le stage. Mais je me rends compte que ça m'a fait du bien: désormais, je me ménage une demi-heure par jour, je fais des petites pauses relaxation. Je suis plus posé à la maison et au boulot. A présent, c'est moi qui calme les conflits!»

    Nous reprenons les tableaux sur nos symptômes de stress. Il s'agit cette fois de voir, derrière ces signes avant-coureurs, quels besoins n'ont pas été respectés, qu'ils soient, dixit la psychologue Marge Reddington, d'ordre physique (dormir, se relaxer…), émotionnel, psychologique et intellectuel (besoin de reconnaissance, d'aimer et d'être aimé, de grandir...) ou spirituel (donner un sens à sa vie, apporter sa pierre au monde…).

    Nous sommes en train de découvrir la dernière colonne à compléter: «Que pourriez-vous faire pour répondre à ces besoins?» lorsqu'un poing s'abat sur une table. «Ces questions me bouleversent», lâche Fabien, désemparé. Le doux chef de secteur au physique de rugbyman enchaîne: «Je connais les réponses, mais je ne peux pas les mettre en œuvre; je bloque. Là, je casserais tout...» Un temps. «Le problème, c'est que je ne m'occupe jamais de moi; j'ai toujours mis ma famille en premier, je suis monté dans la hiérarchie pour faire plaisir aux autres. Ça vient de mon éducation.»

    A mots mesurés, Martine Favreau lui rappelle qu'il est possible de se faire aider «ponctuellement» par un spécialiste, et que l'on peut commencer par prendre trois ou cinq minutes par jour pour soi. «C'est une partie de vous qui cogne. Petit à petit, quelque chose va s'ouvrir. Ne défoncez pas la porte...» Elle lui propose d'aller marcher deux minutes dans le couloir, mais il refuse: «J'aurais l'impression d'être faible.» La pause de 10 h 30 est providentielle.

    Le délicieux exercice de la «chaise chaude»

    De retour à nos tables, «nous allons apprendre à nous faire du bien, dans ce stage», annonce la formatrice. Nous attaquons l'outil n° 1 dans la gestion du stress: recevoir et donner des signes de reconnaissance pour se ressourcer. Donner de tels signes, c'est dire quelque chose de positif à l'autre, avec une intention sympathique, sincère, gratuite et spécifique. Application immédiate, avec l'exercice de la «chaise chaude», en demi-groupes de sept. Une chaise est laissée vide; à tour de rôle, nous y prendrons place et écouterons les six autres nous adresser, solennellement, avec affection, un signe de reconnaissance: «Ce que j'aime en toi, c'est…» La si fine Marie- Hélène regrette un peu de ne pas sembler plus insouciante. Son sourire, à nous entendre louer sa profondeur, sa rigueur, fait cependant plaisir. D'abord un peu gêné, sous ces six regards bienveillants, on se relève tiède, comme caressé de l'intérieur. «Recevoir est ce que nous avons le plus de mal à faire, expliquera la formatrice, car celui qui donne est dans une position de pouvoir.» Essorés par les émotions de la journée, nous nous coulons sur le sol pour la relaxation.

    3e jour

    Halte à l'autopersécution!

    A chaque jour son questionnaire. Celui d'aujourd'hui dévoile nos messages in-conscients, issus de notre éducation. Nous nous apercevons que nous avons tous au moins une petite voix qui nous susurre, selon les cas: «Fais des efforts», «Dépêche-toi», «Sois fort», «Sois parfait» ou «Fais plaisir aux autres». Nous sommes en train de deviser sur ceux que l'on peut leur opposer («Sois réaliste» au lieu de «Sois parfait», par exemple), lorsque Pascal explose à son tour: «?Réussis à ta mesure?, ça me fait bondir! Il faut faire des efforts, dans la vie!» Ce responsable budgétaire dans l'industrie, d'ordinaire plus flegmatique, élève brutalement la voix. «Il faut en baver pour avancer!» «C'est une croyance», rétorque la formatrice. Fabien intervient: «Ce qui me frappe, c'est que tu réagis avec la même violence que moi hier; ça a dû toucher quelque chose d'important chez toi.» Sûr de lui, Pascal tient tête. Pendant la pause, René exprime sa déception: «C'est trop psy, tout ça. Ça ne me parle pas du tout.»

    Se libérer des «idéaux du moi»

    Nous enchaînons avec un exercice pratique: nous devons nous accorder mutuellement des permissions. A Laurent, l'ingénieur, je permets de tomber la cravate; Hélène autorise Sylvie à dire non… L'outil suivant, «Développer son estime de soi en utilisant le recadrage», doit contrecarrer nos idéaux du moi, «qui, très élevés, engendrent distorsion, stress, souffrance». Pour «développer nos voix internes approbatrices, et museler celles qui nous persécutent», nous nous mettons par trois. Chacun évoque une de ses limites, et les autres recadrent: à Marcel, 54 ans, qui cumule son poste de cadre dans un groupe industriel et ses responsabilités de maire de village, et déplore d'être «trop directif», nous rappelons qu'il a été élu, qu'il est apprécié par ses concitoyens et que, parfois, les gens ont besoin de s'en remettre à quelqu'un. Utilisable au bureau comme avec des proches, le recadrage positif permet de reconsidérer ce qui était vécu comme une limite. S'il est pratiqué sans flagornerie ni démagogie.

    L'après-midi, nous travaillons beaucoup sur le corps: réflexologie (où l'on apprend que faire rouler une balle de tennis sous son pied fait un sacré bien) et exercice d'ancrage. Nous devons nous rappeler un souvenir de réussite, de plénitude, puis poser une main sur une partie de notre corps en l'associant à ce souvenir. A l'avenir, nous pourrons utiliser cette «ancre» pour faire renaître l'émotion positive.

    4e jour

    Bâtir une stratégie sur le plaisir

    A u menu de ce dernier jour: «Prendre de la distance face aux événements», ou comment rentabiliser trois feuilles de papier posées à terre. Debout sur la première, on décrit son tracas et l'on donne son point de vue (Que ressent-on? Que veut-on?). On avance sur la deuxième feuille, et on raconte la situation vue par un contradicteur, en disant «je». Enfin, sur la troisième feuille, on prend du recul et on analyse la situation comme le ferait un observateur «neutre, informé et bienveillant».

    On nous avait promis, avec ce stage, «un investissement pour durer»... Impossible, donc, de se quitter sans définir sa «stratégie de réussite». Cette fois, seul avec soi-même, chacun dispose d'un quart d'heure pour énumérer toutes les actions plaisantes qui l'aideront à «devenir pleinement soi-même» d'ici à six mois, à un an et à deux à trois ans, dans les domaines suivants: «mon corps», «mon alimentation», «mes trucs et astuces pour stopper le stress», «mon travail», «l'accomplissement de moi-même», «mes finances», «mes plaisirs», «mes émotions», «mes relations». Pas question de bonnes résolutions, ici, mais seulement d'hédonisme. Car, comme le souligne la formatrice, «tout ce que vous ferez dans le plaisir vous détendra incroyablement». Et si vous tentiez?

     

     

    MÉTHODES POUR RÉSOUDRE LE STRESS

    Par Richard Thibodeau, 
    Consultant en développement des ressources humaines
    Auteur, Conférencier, Formateur
    | Voir ma page Psycho-Ressources
     


    MÉTHODES POUR DIMINUER LE STRESS...

    Selon Hans Selye, un médecin reconnu comme une autorité mondiale dans les recherches sur le stress, la société change à un rythme tellement rapide que c’est devenu une nécessité d’apprendre comment faire face au stress d’adaptation au changement au travail et dans la vie sociale. »
    Selon une étude du gouvernement américain 3 patients sur 4 consultent leur médecin pour des problèmes reliés au stress.

    Daniel Goleman, psychologue et auteur du best-seller, «L’intelligence Émotionnelle » mentionne dans son livre que plus de 100 recherches scientifiques démontrent que la qualité de vie émotionnelle des gens a un impact direct sur leur niveau de santé.
    Le docteur Robert Eliot, imminent cardiologue et directeur du centre de recherche médicale de l’Université du Nebraska à Omaha, et considéré comme un des plus grands spécialistes mondial sur le stress confirme d’autres recherches à l’effet que le stress joue un rôle prépondérant dans la production de cholestérol dans le sang.

    Note sur les méthodes pour réduire le stress.

    Les méthodes pour réduire le stress ont comme un point en commun la recherche d’un plus grand bien-être physique, émotionnel et mental. Dans la liste des techniques mentionnées dans ce document, choisissez celles qui vous procurent le plus de satisfaction et de plaisir.

    L’alimentation

    • « Une saine alimentation à la base de fibres et d’hydrates de carbone et réduire les gras animal au minimum. Manger léger sur les heures de travail et prenez le temps de bien mastiquer votre nourriture... » DR Peter Hansen, Auteur du livre Les plaisirs du stress.

    • « Éviter le café et la consommation excessive d’alcool. » Dr Hal Myers 

    • « Consommer un supplément de vitamine C et B6. » Dr Jean Drouin, naturopathe.

    Les activités physiques

    • Faites de l’exercice.

    • Prenez régulièrement des respirations profondes. 

    • Allez prendre l’air à l’extérieur lorsque vous le pouvez.

    Disposer d’un bon équipement de travail. 

    De mauvais outils de travail tels que des sièges inconfortables, un système téléphonique de piètre qualité, un ordinateur non performant, un mauvais éclairage sont autant de facteurs générateurs de stress.

    Exercices de détente musculaire

    • Placez un doigt au centre de votre front, à environ un pouce sous la ligne des cheveux. Vous constaterez qu’il y a un léger creux à cet endroit. Faites un mouvement circulaire avec une légère pression dans le sens des aiguilles d’une montre une à deux minutes et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre d’une à deux minutes. Vous pouvez annexer cette exercice à l’exercice précédent.

    • Pour reposer vos yeux, fermez-les et faites un huit avec le bout de votre nez en commençant par un grand huit et en diminuant de plus en plus celui-ci. Faites-le dans le sens des aiguilles d’une montre pendant une à deux minutes et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour une à deux minutes. Cet exercice relaxe la zone du cerveau et de la colonne vertébrale en relation avec la vision.

    • Fermez vos yeux --- inspirez par le nez et expirez par la bouche doucement tout au long de l’exercice--- focalisez votre attention sur chaque partie de votre corps en partant du cuir chevelu vers les pieds et dites intérieurement la phrase : je relaxe mon cuir chevelu... je relaxe mon visage... je relaxe mes yeux... je relaxe ma mâchoire... je relaxe mon cou... je relaxe mes épaules... je relaxe mes bras mes avant-bras et mes mains... je relaxe ma poitrine... je relaxe mon ventre... je relaxe mon bassin... mes cuisses.... mes genoux..., mes mollets..., mes pieds... Une variation de cette détente musculaire est de produire une légère tension de chaque partie du corps avant de la relaxer. Vous pouvez y ajouter une musique douce de détente si cela vous est possible.

    Selon Hal Myers, docteur en médecine expérimentale au département de psychiatrie de l’Institut Allan Memorial, apprendre à relaxer est non seulement un besoin, c’est une nécessité pour demeurer en santé. Prendre le temps de relaxer implique de réaliser l’importance d’avoir une paix intérieure et la volonté de remplir ce besoin...

    Exercices de méditation 

    • Si possible trouvez un endroit tranquille.

    • Si possible, fermez ou diminuez l’intensité des lumières.

    • Planifiez des moments dans la journée où vous pouvez le faire.

    • Assurez-vous de ne pas être dérangé durant le 5, 10 ou 15 minutes que vous allez prendre pour relaxer.

    • Trouvez une position confortable sur votre siège et sentez le support de celui-ci pendant que vous relaxer.

    • Fermez vos yeux.

    • Laissez les bruits environnants flotter autour de vous, ne les combattez pas.
      Inspirez profondément et doucement par le nez et expirez par la bouche 3 ou 4 fois et imaginez votre corps se relaxer avec chaque expiration.

    Suggestions : Vous pouvez faire cet exercice en ajoutant un son dans votre esprit. Exemple : 
    (ca....l....m....e.... -- c....a....l....m....e... -- c...a....l....m....e....) (h....u....m.... - h....u...m...... - h.....u....m......) (o....h....m..... - o....h....m.....- o...h...m.....) (Méditation Transcendantale)

    Imagerie mentale

    Prenez le temps d’inspirer doucement et profondément et donnez-vous la permission de relaxer. Laissez-vous aller dans votre siège et sentez-le supporter votre poids. Imaginez un endroit magnifique et utilisez vos sens pour explorer cet endroit (la douce chaleur du soleil sur la peau, la brise du vent sur votre visage, l’odeur des fleurs, le chant des oiseaux, etc). 
    Suggestions : Imaginez-vous sur un radeau au beau milieu d’un lac calme. Imaginez-vous sur une plage en train de relaxer au soleil. Prenez le temps de revivre un moment heureux de votre vie. Imaginez une semence de fleur que vous semez et imaginez celle-ci grandir jusqu’à ce qu’elle devienne une rose magnifique.

    Visualisation de votre journée de travail

    Dans le cas présent, la visualisation consiste à faire un saut dans le futur à court, moyen ou long terme afin d’imaginer ce que vous voulez voir se produire. La visualisation doit être réaliste (crédible pour votre esprit et relié à un sentiment positif). Exemples : Visualisez le résultat positif d’un dossier avant que celui-ci ne soit finalisé et observez comment vous vous sentez d’avoir réussi. Visualisez l’expression de satisfaction de votre employeur devant un travail bien fait. Avant de vous endormir le soir, visualisez la fin de la journée du lendemain satisfait et heureux du travail accompli.

    Soins émotionnels 

    Selon Hans Selye, vous vivrez plus longtemps et prospère si vous faites un travail que vous aimez et qui vous apporte de la réussite. Chaque être humain a besoin d’accomplir et d’être satisfait dans ce qu’il entreprend. Plus que toute autre chose l’être humain a besoin d’approbation et d’estime de soi. Ces constats ont été faits par plusieurs autres chercheurs.

    • Savoir se valoriser et s’apprécier pour le travail bien fait.

    • Savoir apprécier et valoriser les autres pour leurs réalisations.

    • Développer un stress positif dans tout ce que vous faites. (Est-ce que votre travail vous stimule ?)

    • Lorsque vous faites quelque chose qui vous rend heureux ou qui vous passionne, le stress négatif disparaît.

    • Riez 10 minutes par jour et développez votre sens de l’humour recommande le Dr Jean Drouin.

    • Soyez enthousiaste en appréciant ce que vous faites pendant que vous le faites. Réalisez que de prendre plaisir à la réalisation d’un projet est plus important que de prendre plaisir au résultat du projet lui-même. 

    • Cultivez l’enthousiasme chez les autres en appréciant leur travail.

    • Récompensez-vous immédiatement pour vos succès.

    • Soulignez les bons points d’un projet avant les points négatifs et les points à améliorer.

    • Cultivez un climat émotionnel positif en donnant un compliment chaque jour à un minimum de 3 personnes que vous côtoyez.

    • Faites une liste des irritants, identifiez ceux qui peuvent être aisément solutionnés et faites-le. Ne traînez pas inutilement des problèmes de relation, réglez-les ou mettez-les de côté.

    • Allez voir des films comiques.

    Attitudes positives.

    • À la fin de la journée de travail, identifiez 3 choses que vous avez appréciées de vous-même au cours de la journée.

    • Mettez les choses en ordre dans votre vie (Dr Robert Eliot --- si vous n’aviez que 6 mois à vivre quelles seraient vos priorités ?)

    • Quoi qu’il arrive mettez l’accent sur ce que vous avez bien fait.

    • Voyez les problèmes comme des opportunités d’améliorer quelque chose.

    • Clarifiez vos valeurs en accord avec ce qui est important pour vous. (Dr Eliot)

    • Faites partie de la solution au lieu de faire partie du problème.

    Techniques d’associations.

    Il s’agit ici d’associer le besoin de relaxer avec un geste physique ou une image qui vous procure un sentiment positif...

    Voici quelques exemples :

    • Avec chaque respiration profonde je relaxe…

    • Chaque fois que je ferme les yeux pour quelques secondes, je relaxe… 

    • Chaque fois que je touche mon pouce et mon index ensemble, je relaxe…

    • Chaque fois que je me frotte l’oreille je relaxe…

    • Portez un élastique au poignet... (technique de Collette Maher) chaque fois que je claque cet élastique, je laisse tomber mon stress, je relâche mon front et ma mâchoire et je laisse descendre le stress dans le sol.

    • Chaque fois que j’imagine une rose je relaxe... 

    • Chaque fois que je pense à mon petit fils je relaxe... 

    • Chaque fois que je m’imagine sur un lac en train de pêcher je relaxe...

    Gestion du temps.

    • Dans les moments d’attentes, profitez-en pour mettre en pratique quelques techniques de relaxation. 

    • Prenez quelques minutes de votre temps pour commencer la journée avec une activité qui vous procure de la satisfaction ou du plaisir.

    • Lorsqu’un dossier ne progresse pas, travaillez sur quelque chose d’autre que vous pouvez faire avancer pour une demi-heure et ensuite revenez à votre dossier initial.

    Communication interpersonnelle

    • Si vous avez des critiques à formuler concernant un dossier, faites-le au sujet du dossier pas au sujet de la personne.

    • Ajoutez au lieu de contester oui et...
      Faites une liste des irritants et identifiez ceux que vous pouvez régler rapidement et passer à l’action.

    • Quand aux autres irritants, regardez ce dont vous avez besoin pour les éliminer...

    • Lorsqu’il y a un problème avec une autre personne, réglez le litige dès que possible avec la personne concernée et, si nécessaire, trouvez une personne neutre qui pourrait agir comme arbitre afin de régler le litige.

    Autres méthodes pour éliminer ou réduire le stress...

    • Le burn out, la fatigue chronique, l’angoisse, la dépression, les peurs, les inquiétudes, les blocages de nature émotionnelle, les troubles de comportements, peuvent nécessiter des moyens plus importants.

    • La croissance personnelle (nombreuses approches).

    • La psychothérapie (nombreuses approches).

    Quelques lectures suggérées

    • « L’intelligence émotionnelle » par Daniel Goleman, édition Robert Lafont.

    • « Votre vie reflet de vos croyances » par Richard Thibodeau, Éditions Quebecor 

    • « Au-delà des croyances » par Richard Thibodeau, Éditions Quebecor

    • « Comment gérer son stress » par Peisser, Edition Hachette.

    • « Savoir gérer son stress » par Cungi, édition Retz.

    • « Relaxer/des stratégies pour Apprivoiser le stress » par M. Jacques Lafleur, psy.

    • «Le stress sans détresse » par Hans Selye.

    • « Les vertus du rire » par Josiane Vénard.

    • « S’initier à la méditation » par Manon Arcand.

    • « Concentration et méditation » pas Christmas Humphreys.

     Annexes 

    Le syndrome général d’adaptation au stress par Hans Selye Dr

    1. Alarme (la première exposition au stress) ---- les demandes dépassent les capacités à accomplir.) 
    2. Résistance (échec des stratégies pour enlever le stress --- essayer de vivre du mieux que l’on peut avec un stress continuel - le corps essaie de préserver ses ressources en les utilisant le plus lentement possible - un effondrement du système se manifeste). 
    3. Épuisement (les réserves de l’organisme sont épuisées --- à ce point, de continuer à entretenir le stress conduit à l’épuisement, la maladie et même la mort.)
    4. Le stress se transpose en maladie psychosomatique... burn out, fatigue chronique ---- maladies psychomatiques....

    Étapes d’évolution du stress vers le burn out...
    (Document stress et burn-out de l’Association Canadienne pour la Santé Mentale)


    1. Enthousiasme -- vision idéaliste des défis à relever, haut niveau d’énergie. 
    2. Stagnation ou désillusion -- le travail n’est pas aussi excitant que prévu. La satisfaction des besoins personnels, horaire de travail, les revenus deviennent plus importants.
    3. La frustration -- le rendement diminue malgré les efforts accrus. Les symptômes du stress se somatisent.
    4. L’apathie -- frustration chronique au travail, mais la personne continue à gagner sa vie. 
    5. Perte de fonctionnalité --- congé maladie.
    6. Le burn out est causé par une situation de très grande demande combinée à votre façon de réagir. Le burn out peut être aussi le résultat d’un stress prolongé. 

    Par Richard Thibodeau
    Consultant en DRH
    Institut Unescorps inc.
    1720 côte Garneau, Charlesbourg, Qc G1H 7B1
    Voir sa page Psycho-Ressources

     

     

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